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AUTOMNE 2023
Le magazine Loft et Décoration (RUBRIQUE Artistes du monde -- rechercher Marie-Chantal Collaud) parle de mon activité artistique.
No 228 juin 2021 Magazine d'art Accrochages
L'univers wabi-sabi de Marie-Chantal Collaud,
Marie-Chantal Collaud , après la création de bijoux, s'adonne depuis plusieurs années avec une passion avouée à la sculpture, en faisant appel au fer rouillé. Un travail qui doit beaucoup ä une philosophie japonaise exigeante. Elle présente ses oeuvres récentes ä la Fondation ABPI ä Lausanne, jusqu'au 3 juillet.
L'article complet est disponible dans la revue papier.
Pharts No 135 août-septembre 2018
(...) "Marie-Chantal Collaud s'inspire de l'univers du wabi-sabi qui renvoie aux choses imparfaites, impermanentes et incomplètes. Le wabi-sabi hésite à séparer la beauté de la non beauté ou de la laideur. L'essence du wabi-sabi est, en quelque sorte, l'état qui permet d'accepter ce qu'on considère comme laid. Ainsi, la beauté peut surgir spontanément, à n'importe quel moment."
Pierre Hugi
La Liberté, 6 septembre 2018
Le beau dans l'inattendu
(...) La sculptrice, au lieu de lutter contre la rouille, l'utilise comme composante de son oeuvre à part entière. Le temps se manifeste par cette dégradation du matériau, qu'elle complète avec d'autres objets trouvés en brocante, comme des pages de manuscrits. Elle s'inspire ainsi de la philosophie japonaise du wabi-sabi, faisant référence à la modestie qu'on ressent face aux phénomènes naturels et à la beauté des choses imparfaites dans lesquelles on décèle le travail du temps et des hommes. "Ainsi, la beauté peut surgir à n'importe quel moment" explique l'artiste.
Adeline Favre
Pharts septembre 2013
Marie-Chantal Collaud aime récupérer des matériaux métalliques de la vie quotidienne pour en faire des sculptures transcendant leur usage courant. Non dénué d'humour, son art est une célébration de métamorphoses jouant sur les contrastes (vide-plein, lourd-léger) dans une conscience hardie ou littéralement son travail défie la mort et devient propre à "nous interroger sur la valse des adieux".
Ici, aussi, rien ne doit être trop défini, face à ces objets qui peuvent revêtir toute une série de sens possibles aux yeux qui les regarde.
Pierre Hugli
IntérieurS Radio Suisse Romande
La rouille, les froissements, la patine de l'usure et quelques millions d'années d'érosion pour un galet rond? ces objets renaissent pour toujours dans des sculptures d'assemblage abstraites, évocatrices des forces et des fragilités de la destinée.
Marie-Chantal Collaud voyage dans un va et vient entre elle-même et l'humanité en demande, promène dans les valises de ses vacances des arrosoirs rouillés, des tôles repêchées dans la mer.
Une ferraille, un morceaux de bois vétuste, un pot d'échappement oublié, ce monde des traces est rassemblé avec poésie comme des témoignages précieux de la beauté dans son atelier lausannois, place du Vallon.
L'artiste raconte cette démarche en parfait écho à ses autres attachements professionnels : regarder, aimer, redonner espoir, sauver de l'oubli et de l'indifférence ambiante. La lumière de ses yeux gris-verts raconte le temps passé et le futur qu'il promet.Interview avec Daniel Fazan le 12 avril 2009 (rsr 23h-24h) émission IntérieurS.